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1967 au petit écran : une semaine ordinaire

sous la direction d'Evelyne Cohen et Myriam Tsikounas

 

Cet ouvrage restitue les programmes d'une semaine "ordinaire" de programmes sur les deux chaînes de l'ORTF entre le 23 et le 30 septembre 1967. L'étude, menée par une équipe interdisciplinaire de chercheurs, en collaboration avec l'Institut national de l'audiovisuel, s'appuie sur des archives audiovisuelles de la télévision conservées par l'Inathèque et consultables sur le site ina.fr, mais aussi sur la documentation écrite qui s'y rapporte. Elle analyse les programmes télévisés, les conditions de leur production et celles de leur réception.

Le lecteur retrouvera aussi bien des émissions célèbres de la télévision que d'autres plus banales mais tout aussi intéressantes, qui faisaient le quotidien des téléspectateurs. En 1967, les Français regardent la télévision le soir mais continuent d'écouter la radio dans la journée, le spectacle demeure familial et la pratique collective. Le petit écran continue à être en noir et blanc, du moins jusqu'au 1er octobre 1967, date à laquelle la 2 passe à la couleur. La publicité est encore interdite, le carré blanc signale les émissions jugées dangereuses pour la jeunesse, le contrôle politique est régulier, les mesures d'audience se mettent au point. C'est l'ensemble de cette activité autour du petit écran que les auteurs de ce livre s'attachent à mettre au jour.

 

1967 au petit écran une semaine ordinaire de télévision

 

Sommaire de l'ouvrage >>

 

Auteur(s) :
Sous la direction de :

Évelyne Cohen, professeure des universités en histoire et anthropologie culturelles (XXe siècle) à l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (université de Lyon).
Myriam Tsikounas, professeure des universités en histoire et audiovisuel à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne.

Avec la participation de :

Robert Beck, maître de conférence en histoire contemporaine à l'Université François Rabelais, Tours, Sabine Chalvon Demersay, directrice d'études à l'EHESS et directrice de recherche au CNRS, Marie-France Chambat-Houillon, maître de conférence à l'Université Sorbonne nouvelle Paris 3, membre du CEISME, Frédéric Delarue, docteur en histoire contemporaine, Béatrice Donzelle, chargée de cours en histoire du journalisme et communication des organisations Université Paris VIII- Vincennes-Saint-Denis, Hélène Duccini, enseignante chercheuse en histoire moderne, Pascale Goetschel maître de conférence Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Thierry Lefebvre, maître de conférence en sciences de l'information et communication Université Paris-Diderot, Sébastien Le Pajolec, maître de conférences en histoire et communication audiovisuelle Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Laurence Leveneur, maître de conférences à l’université Toulouse 1 Capitole, Marie-Françoise Lévy, historienne, chercheur au CNRS (UMR Irice, CNRS universités Paris 1-Panthéon-Sorbonne-Paris 4), Bernard Papin, maître de conférences Université Paris Sud et chargé de cours université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, André Rauch, professeur des universités émérite, membre de l’équipe de recherche ISOR (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Jean-Michel Rodes, directeur délégué aux collections à l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), Virginie Spies, maître de conférences université d’Avignon, Katsiaryna Zakharava, doctorante en histoire Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

 

ISBN : 978-2-7535-2865-9
Prix : 20 €

Editeurs : Presses universitaires de Rennes

Institut national de l'audiovisuel