Avec cette quatrième et dernière carte blanche intitulée « Les Féministes parisiennes à la télévision » l’INA clôture son cycle de Lundis dédié à l’histoire, aux figures et aux luttes féministes dans ses archives.
Quelles sont les ressources disponibles à l’INA pour documenter l’histoire des féminismes à Paris, au 20ème siècle ? Quantitativement décevante, la moisson est qualitativement intéressante. A partir d’une sélection portant sur les années 1930, 1950 et 1970, on se demandera comment le féminisme est traité mais aussi comment il tire profit des actualités cinématographiques et de la télévision. Il s’agira donc de réfléchir aux conditions d’existence médiatique du féminisme, dans des contextes différents, mais qui gardent comme point commun la marque d’un regard patriarcal sur l’expression de la cause des femmes.
Plus précisément, quel peut être l’écho des formes radicales d’activisme féministe ? C’est souvent avec un temps de retard que le féminisme trouve à la télévision une forme de reconnaissance et de légitimation, la conférence portera donc également sur la transmission des mémoires féministes.
Christine Bard est professeure d’histoire contemporaine (Université d’Angers) et membre senior de l’Institut universitaire de France. Elle est spécialiste de l’histoire des féminismes et des antiféminismes et préside l’association Archives du féminisme. Derniers ouvrages parus : Mon genre d’histoire (Puf, 2021) et Les Garçonnes (Autrement, 2021).
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