- septembre 2019 -
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Afin de mettre en perspective la médiatisation des gilets jaunes, l’INA revient sur les cinq premiers mois de la couverture médiatique de ce mouvement sans précédent. Les JT de début de soirée des cinq chaînes « historiques » (TF1, F2, F3, Arte et M6) sont any-lysés et mis en regard de données provenant de deux chaînes d’infos en continu (LCI et BFM TV), de Twitter. Ces données donnent la mesure de l’intensité de la médiatisation, avec 20 % des JT consacrés aux manifestations pendant 5 mois et, sur les chaînes d’infos en continu, plus de 14 heures quotidiennes d’information consacrées aux événements, lors des premiers week-ends de mobilisation (Acte I à VI).
Ce sont principalement des personnalités politiques (sur les chaînes historiques) et des éditorialistes (sur les chaînes d’info) qui ont été invités à s’exprimer sur ces événements, même si les gilets jaunes ont pu être entendus par l’intermédiaire de quelques figures médiatiques ou de micro-trottoirs. Si l’ampleur nationale des mobilisations a été l’occasion de mettre en lumière quelques petites communes, ce sont les épisodes de violence et les déplacements présidentiels qui ont le plus attiré les caméras.
Enfin, Twitter a vu son rôle de « second écran » confirmé puisque les médias y ont été largement cités, voire interpellés - comme #bfm, dans le top 20 des hashtags les plus utilisés en lien avec #giletsjaunes.Cette étude a été publiée en intégralité sur larevuedesmedias.ina.fr
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