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Les lundis de l'Ina

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Les Lundis de l’INA changent de formule !

Après une première partie sous forme de quart d’heure « clés à mémoire » autour d’un fonds, d’un support matériel ou d’un secret de conservation présenté par des spécialistes INA, un(e) invité(e) proposera sa « carte blanche » d’une heure sur un thème donné, en s’appropriant des documents d’archives et en les contextualisant au regard de sa spécialité.

 

Mitterrand

Les Lundis de l’Ina sont ouverts au grand public.

Accès libre sur réservation (obligatoire) par courriel à inatheque@ina.fr

Lieu : Bibliothèque nationale de France - Petit auditorium
Quai François Mauriac – 75013 – Paris
M° ligne 6 "Quai de la Gare" ou ligne 14 "Bibliothèque François Mitterrand" - Bus lignes 62 ou 89
Stationnement le long des berges de la Seine ou parking rue Emile Durkheim

Horaire : 19 heures

 

 

Les captations de tous les débats sont consultables dans les centres de consultation de l'Ina THEQUE : voir la liste des centres >>

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" RIRE DU POLITIQUE : outil de contestation ou forme de légitimation ?"

le 5 octobre à 19H au petit auditorium de la BnF

Séance animée par Guillaume Grignard

   

 

Les humoristes font-ils élire les hommes – ou les femmes – politiques dont ils se moquent ?

Si la question se posait déjà à l’époque de Pierre Desproges, elle trouve une nouvelle actualité à l’heure où les humoristes obtiennent les meilleures audiences des matinales. Pour les personnalités politiques invitées dans les émissions de divertissement, l’exercice relève-t-il de la prise de risque ou est-il le meilleur moyen de redorer son image ?

Et jusqu’où peuvent aller l’irrévérence et la subversion sur les ondes ?  Guillaume Grignard reviendra, sons et images à l’appui, sur les relations entre les politiques et leurs meilleurs ennemis médiatiques.

Avec l’intervention de :

Guillaume Grignard docteur en sciences politiques de l’Université Libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur l’humour, les média et la communication politique. Engagé dans la vulgarisation scientifique, il est vice-président de l’association We-Search qui valorise les productions de jeunes chercheurs.

 

 


 

" DESOBEISSANCE CIVILE " 

le 9 mars à 19H au petit auditorium de la BnF

 

Séance animée par Elsa Gavinet et préparée en collaboration avec :

Kimberley Deloffe-Galli, Agathe Souyri, Lucile Roche et Kristina Nikolaishvili, étudiantes du Master 2 « Médiation et création artistique » de la Sorbonne Nouvelle

 

1 : 1er montage d’archives [à consulter à l’INAthèque]
2  Evolution des modalités de désobéissance civile
3 : 2e montage d’archives [à consulter à l’INAthèque]
4 : La théâtralisation de l’action : la lutte au sein de la société du spectacle
5: 3e montage d’archives [à consulter à l’INAthèque]
6 : Possibilités et limites de la désobéissance civile
7 : Questions du public.

 

À l'heure d'un regain des mouvements sociaux, penchons-nous sur l’art de manifester. Des personnels soignants aux professeurs, des égoutiers aux policiers eux-mêmes, tous battent le pavé avec régularité pour exprimer leur désaccord. Serions-nous pourtant à l'aube d'un essoufflement des moyens traditionnels de manifestation ? 

Car au cœur du cortège se matérialise la frontière de chair entre le peuple et l'État, les tensions sociales y enflent et s'enflamment enfumées dans un nuage de LBD. Les luttes écologiques et féministes notamment sont depuis quelques décennies le terrain d’une innovation des méthodes de contestation. Ainsi, la désobéissance civile, héritée de la lutte pour les droits civiques, semble être redevenue un instrument de choix pour rendre visibles des messages en prônant la désescalade des violences.

Comment (se) manifester en démocratie ? Quelles sont les limites de la désobéissance civile ? Comment utiliser l'image sans asservir et réduire son message ? Dans la lutte sociale, la violence est-elle réellement évitable ?

Avec les interventions de :

Romain Huët, maître de conférences en sciences de la communication à l’Université de Rennes 2, (laboratoire PREFICS), responsable du programme ANR « Ethnographie des émeutes et des guérillas : Formation subjectives, émotions et expériences de la violence en train de se faire ». Il a publié en 2019 Le Vertige de l'Émeute - de la ZAD aux Gilets jaunes (Presses Universitaires de France) ;

Et Adrien Tamanovic, « Tamanoir », militant d’Extinction Rébellion depuis 2019, donnant régulièrement des réunions d'accueil pour les nouveaux arrivants sur la stratégie non-violente du mouvement. Il organise également des formations de désobéissance civile."


 


            
 
 

Le 2 mars à 19H au petit auditorium de la BnF

 


" Histoire sourde et langue des signes "

Lundi 27 janvier 2020 à 19h

Petit auditorium de la Bnf

 

Carte blanche à Yann Cantin 

Au travers d’un demi-siècle de reportages et de documentaires consacrés aux sourds, le regard de la société a évolué, balançant entre la pitié d’un handicap méconnu et la fascination envers une langue singulière. Cette évolution se retrouve également de la part des Sourds sur eux-mêmes entre le déni de leur spécificité et la revendication pleine de celle-ci.

Yann Cantin est historien et maître de conférences à l’Université Paris 8. Il est spécialisé sur l’histoire des Sourds et de la langue des signes en France depuis le moyen-âge. Il a été le commissaire de l’exposition Histoire Silencieuse des Sourds au Panthéon entre le 18 juin et le 6 octobre 2019. Il a publié Dictionnaire biographique des grands sourds en France (2017), et la communauté sourde de la Belle Époque (2018) et co-scénarisé une BD historique : Les Témoins Silencieux, dont deux volumes ont été publiés (2012 et 2015).

En première partie, un quart d’heure « clés à mémoire » autour d’un fonds, d’un support matériel ou d’un secret de conservation sera présenté par un spécialiste INA.

Présence d’interprètes en langue des signes et sous-titrage des extraits vidéo.


Lundi 25 novembre 2019 au petit auditorium de la BNF à 19H

« Minorités ethniques, minorités culturelles ? »


Carte blanche à Marie-France Malonga

 

A travers son analyse de la représentation des personnes issues des minorités ethniques au sein des médias audiovisuels français, Marie-France Malonga montre en quoi les contenus médiatiques reflètent le rapport tendu et parfois conflictuel qu’entretient la France avec sa propre multiculturalité.


Marie-France Malonga, sociologue des médias, docteure en sciences de l’information et de la communication, spécialiste des représentations sociales et médiatiques des minorités. Chercheuse indépendante, elle a écrit plusieurs articles sur le sujet et elle est l’auteure de la première étude du Conseil supérieur de l’audiovisuel sur la représentation des «minorités visibles» à la télévision française, sortie en 2000.
Elle est régulièrement interviewée dans la presse, invitée dans des colloques ainsi que des conférences et enseigne dans plusieurs établissements, dont Sorbonne université (anciennement Pierre et Marie Curie – Paris 6) et l’Ecole supérieure de journalisme de Lille.


Lundi 14 Octobre 2019 au petit auditorium de la BNF à 19H


« Manquer de classe ? La classe ouvrière à la télévision : histoire d’une disparition » ?


Carte blanche à Ludivine Bantigny

 

 

 

 

Ludivine Bantigny est historienne, maîtresse de conférences à l’université de Rouen. Elle étudie l’histoire des conditions de travail, des rapports sociaux et des engagements politiques. Elle s’intéresse aussi aux liens possibles entre histoire, littérature et psychanalyse, ainsi qu’à l’histoire des rapports au temps. Parmi ses publications figurent 1968, de grands soirs en petits matins (Seuil, 2018), La France à l’heure du monde. De 1981 à nos jours (Seuil, 2019), Révolution (Anamosa, 2019) et L’OEuvre du temps. Mémoire, histoire, engagement (Editions de la Sorbonne, 2019).

 


Lundi 13 mai 2019 au petit auditorium de la BNF à 19H


Fast food / Slow food : quel futur pour l'alimentation ?

 

Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

Les Lundis de l’INA font désormais du futur leur sujet, en interrogeant les représentations de l'avenir produites dans les médias audiovisuels au cours des 70 dernières années.

Le 13 mai prochain, c'est le sujet de l’alimentation qui sera au cœur de nos discussions : comment nous représentions nous l’alimentation du futur ? Comment sommes-nous passés du fast food au slow food ? Et comment, progressivement, les questions de santé et de protection de l’environnement sont devenues des préoccupations déterminantes dans notre rapport à l’alimentation ?

Matthieu Jauniau, chroniqueur du guide « Le Fooding », Chloé Charles, chef cuisinière et ambassadrice d’une cuisine éthique et Arnaud Daguin, chef étoilé et chroniqueur sur France Inter.

 

Inscription obligatoire :  https://inaformation.typeform.com/to/YC9JeA ou inatheque@ina.fr
 


 

Samedi 20 avril 2019 de 15H à 16H

Une brève histoire de l'électro : de la musique concrète à la French Touch


Séance animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

De la musique concrète de Pierre Schaeffer et Pierre Henry - pionniers de l’électroacoustique dans les années 1950 - à leurs héritiers de la French Touch, véritables stars mondiales, en passant par la représentation d’un public marginalisé par les médias à un courant devenu mainstream...

Maud Geffray, DJ, productrice signée chez Pan European Recordings et moitié du groupe techno culte Scratch Massive et Antoine Buffard, président du magazine Trax, viendront décrypter l’évolution du traitement média que de la musique électro. Ils questionneront les représentations de ce mouvement, progressivement sor de la marginalité pour entrer dans le patrimoine culturel français.

Ce Lundi de l’INA se déroule à l’occasion de la 1ère édition du festival INASOUND proposé par l’INA avec la complicité de Jean-Michel Jarre. Cette expérience musicale et numérique dédiée aux cultures électro (lives et DJ sets, expositions et performances artistiques, installations d’art numérique, masterclass...) se tient les 8 et 9 décembre prochain.

Pour plus d’infos : www.inasound.fr


Lundi 11 mars 2019 à 19H au petit auditorium de la BNF

Une brève histoire du futur de la mobilité

 

 

Séance animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

Les Lundis de l’INA font désormais du futur leur sujet, en interrogeant les représentations de l'avenir produites dans les médias audiovisuels au cours des 70 dernières années. Le 11 mars prochain, c’est le sujet de la mobilité qui sera au cœur de nos discussions : quel rapport avons-nous entretenu avec la mobilité du futur ? Quels fantasmes, projections ou craintes l’évolution des transports a-t-elle suscité ? Comment sommes-nous passés de scénarios futuristes d’accélération permanente à un retour aux mobilités douces ? Et quelles solutions d’avenir sont proposées aujourd’hui, pour nous permettre demain de concilier liberté de mouvement et préservation de l’environnement ?

Léa Marzloff, directrice veille et analyses stratégiques de Chronos, cabinet d'études prospectives spécialisé sur les enjeux de mobilité ;

Gérard Feldzer, chroniqueur sur France Info et Vice-Président Fondateur du think tank Futura-Mobility ;

et Cécile Wendling, responsable de la prospective pour le groupe AXA, reviendront ensemble sur ces petites et grandes utopies de la mobilité.

Inscription : inatheque@ina.fr

 


 

Lundi 25 juin 2018 à 20H00

Cinéma Étoile Saint-Germain  

22, rue Guillaume Apollinaire - 75006 Paris

 " Photographies, histoires d'instants " 

 

Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

En présence de Nathalie Boulouch (maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain et de la photographie à l’université Rennes 2, et directrice des Archives de la critique d’art), Françoise Huguier (photographe), Michaël Houlette (directeur de la Maison de la Photographie Robert Doisneau), Marie Robert (conservatrice en chef chargée  de la photographie au Musée d’Orsay).

En plateau, en reportage, en interview… depuis ses débuts, la télévision a été fascinée par la photographie, cette autre façon de regarder et d’illustrer des instantanés de vie. Elle a accompagné son affirmation comme technique, comme pratique culturelle mais aussi comme art. Elle a fait connaître les plus grands photographes, des pionniers aux stars du photojournalisme, des faiseurs d’images de mode aux redoutés paparazzi puis a suivi leur consécration par des expositions, festivals ou musées. 

Dans ce jeu de miroirs et de correspondances, le petit écran aime à s’interroger sur un art qui a changé notre façon de regarder, de cadrer le monde. 

En explorant les archives de l’INA, des spécialistes de l’histoire de la photographie questionneront ce défi singulier : comment l’image animée peut-elle s’emparer de l’image fixe ?



Mardi 29 mai 2018 à 19H00

Musée national de l’histoire de l’immigration
Palais de la Porte Dorée 293, avenue Daumesnil - 75012 Paris


« Mosaïque : le magazine de l’immigration »

Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

 

 


En présence de Kamila Bouchemal (Docteure en Études de genre, et chercheure associée à l'INA), Angéline Escafré-Dublet (Maître de conférences en science politique à l’Université Lumière Lyon 2), Mohamed Mebtoul (Réalisateur de l’émission Mosaïque), Mouloud Mimoun (Rédacteur en chef et présentateur de l’émission Mosaïque).


De décembre 1976 à octobre 1987, le dimanche matin sur la troisième chaîne, un nouveau programme à destination des populations immigrées en France, véritable mosaïque de vie et de cultures fait son apparition : « Mosaïque ». Financée par le gouvernement à travers le Fonds d’Action Sociale, l’émission navigue entre variétés musicales issues des cultures d’origine, informations pour les travailleurs, tranches de vie quotidienne ou conseils en démarches administratives...
Au fil du temps, des reportages et des interviews, c’est bien une mosaïque de regards sur les immigrations- algériennes, tunisiennes, marocaines, yougoslaves, portugaises... - qui se constitue : de débats en débats, y sont questionnés la place des intellectuels et des femmes, l’apprentissage des langues, mais aussi, déjà, la place et les revendications de la « deuxième génération ».
Autant d’images et d’échanges que deux des réalisateurs de l’émission et deux chercheuses en sciences sociales vont nous aider à relire et à relier aux représentations et enjeux contemporains de l’immigration.

 


Mardi 22 mai 2018 à 20H00

Cinéma Etoile Saint Germain

22, rue Guillaume Apollinaire

75005 Paris

 

Mai 68 : début d'une lutte prolongée

 

 

Soirée animée par Aurélien Fabre (Usbek & Rica)

En présence de Ludivine Bantigny (historienne, auteure de « 1968. De grands soirs en petits matins »), Romain Goupil (témoin et réalisateur), Jacques Kébadian (témoin et réalisateur) et Julie Pagis (sociologue et chercheuse au CNRS, auteure de Mai 68 un pavé dans leur histoire. Evènements et socialisation politique).

 Mai 68 : depuis cinquante ans, slogans, affiches, photographies et documentaires ravivent régulièrement les mémoires de celles et ceux, étudiant(e)s, ouvrièr(e)s, intellectuel(le)s… qui ont vécu ces quelques mois d’utopie, d’imagination et de paroles.

À quelles images notre mémoire collective fait-elle appel ? Celles de la presse filmée, celles de la télévision en grève, celles des petites caméras qui multiplient les points de vue malgré la censure politique ? Que nous disent ces images de l’effervescence d’une époque, des ruptures sociétales à venir, des usines qui bientôt fermeront définitivement ?

A partir d’archives audiovisuelles, chercheurs, historiens et témoins de l’époque confronteront leur point de vue sur ce mouvement qui a durablement bouleversé notre société.

Entrée libre sur inscription : inatheque@ina.fr 

Télécharger l'invitation >>

 


Claude François : un lundi au soleil

Lundi 5 mars 2018

Soirée organisée en partenariat avec Usbek & Rica, le média qui explore le futur

 

« Belles, belles, belles », « Si j’avais un marteau », « Comme d’habitude »…  pas une soirée de mariage, d’anniversaire en France depuis quarante ans, sans que toutes les générations se retrouvent sur des « tubes » de Claude François.

De 1963 à 1978, le chanteur a rythmé les variétés de la télévision, rempli les salles de concerts d’Amiens à Biarritz, surfé de la vague yéyé aux rythmes discos. Un sens aigu de la musique, une énergie folle, une maîtrise totale de la moindre chorégraphie et des recettes de la chanson populaire ont fait de lui l’idole des jeunes et des moins jeunes.

Sa mort brutale le 11 mars 1978 le fait rentrer définitivement dans la légende. Depuis, régulièrement la télévision va à la rencontre des nouvelles générations de fans…

Ce Lundi de l’Ina consacré à Claude François tentera de comprendre comment les variétés de ces années-là ont été modelées - voire formatées - par sa personnalité et comment avec lui la chanson est passée en quelques années des cabarets de la rive gauche à l’ère de l’industrie du disque, des fan-clubs et des plateaux de télévision pailletés du samedi soir.

 

 

Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

En présence de Philippe Chevallier (auteur du livre La Chanson exactement, L'art difficile de Claude François),  Jean-Claude Petit (compositeur et chef d’orchestre, Président de la SACEM) et Gabriel Segré (auteur du livre Fans de... Sociologie des nouveaux cultes contemporains).

 

 

 


 

"Lambdas" : paroles d'anonymes

Lundi 15 janvier 2018

Soirée organisée en partenariat avec Usbek & Rica, le média qui explore le futur

 

La radio comme la télévision ont donné très tôt la parole aux « lambdas ».

En 1954, on interroge des femmes de la rue sur les vitamines alors qu’en 1959, Cinq colonnes à la une demande aux passants leurs états d’âmes sur le franc lourd. En 2016, les auditeurs prennent la parole pendant un an et racontent une France d’espoirs et de souhaits dans la chronique d’Hervé Pauchon, Moi président, sur France inter.

Ainsi va la vie des « lambdas », qui, au fil des reportages, vont devenir de plus en plus présents dans les journaux télévisés jusqu’à pousser la porte des émissions pour parler de leur quotidien. Mais est-ce vraiment encore des « lambdas » qui habitent les plateaux très scénarisés des téléréalités ? 

Chercheurs, réalisatrice, animateur de radio vont nous aider à décrypter la mise en scène et en onde du « lambda ».

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Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

En présence de Véronica Cozzo (réalisatrice, casteuse de reportage de téléréalité) ; Christophe Deleu (professeur à l'Université de Strasbourg (Cuej) et auteur du livre Les anonymes à la radio. Usages, fonctions et portée de leur parole) ; Nathalie Nadaud-Albertini (sociologue et auteure du livre 12 ans de téléréalité…au-delà des critiques morales) ; Hervé Pauchon (comédien et animateur de radio sur France Inter)


Sida, des luttes, des images

Lundi 11 décembre 2017

Soirée organisée en partenariat avec Usbek & Rica, le média qui explore le futur

 

 

Mars 1982, pour la première fois, la télévision française fait allusion au  « cancer gay ». Septembre 2017, le film de Robin Campillo « 120 battements par minute » met au cœur d’une fiction les activistes d’Act Up.  

Durant ces trente années : colères, solidarités, luttes, campagnes de prévention et d’informations seront les moyens d’expression et d’action des associations face à la violence de la maladie et l’inertie des puissances publiques.

Les associations de malades, d’aide aux malades et de luttes comme Aides, ALS, Act Up se multiplient alors que sont imaginées des actions très visuelles : ruban rouge, préservatif géant sur l’obélisque de la Concorde, diying, patchwork des noms… La prise en compte des différences biologiques hommes/femmes pour les traitements  pharmaceutiques, la campagne de prévention d’échanges de seringue, le PACS, le mariage pour tous etc, sont les fruits de ces luttes. Une histoire à suivre à la télévision, bien sûr. 

Écrivains, militants et journaliste, réagissent à trente ans d’archives audiovisuelles.

Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

En présence de François Berdougo (Membre du conseil d’administration de Médecins du Monde et co-auteur du livre « La fin du sida est-elle possible ? »), Rémy Hamai (président d’Act up-Paris), Anne-Geneviève Marcelin (professeure de virologie à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP), Eve Plenel (coordinatrice du projet Paris sans sida à la Mairie de Paris), Didier Roth-Bettoni (journaliste, essayiste et auteur du livre « Les années sida à l'écran »).

 

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Des Brigades du Tigre à Engrenages, l’image de la police dans les séries télévisées françaises

Lundi 20 novembre 2017

Soirée organisée en partenariat avec Usbek & Rica, le média qui explore le futur

Alors que la police judiciaire vient de quitter l’adresse mythique du « 36, quai des Orfèvres » pour rejoindre le « 36, rue du Bastion », revisitons les grandes séries policières de la télévision : Les Cinq dernières minutes, Les Enquêtes du commissaire Maigret, La Crim’, en passant bien sûr par l’historique Brigades du Tigre.

Des premières voitures de filature à la recherche de l’ADN sur un bouton de chemise, la police est-elle toujours à la pointe des technologies comme nous le montrent les séries ? Entre interrogatoires de choc et technologies de pointe, l’image de la télévision a constamment évolué faisant écho aux changements de sensibilité de la société. Quant à la présence des femmes dans ces séries : doit-on retenir la place tenue par Madame Maigret ou plutôt celle de Julie Lescaut ?

Extraits de séries à l’appui, historien, blogueur, directrice artistique, policier, écrivain et coscénariste se confrontent à la police des séries.

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Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica).

En présence de Jean-Marc Berlière (Historien), Pierre Cabon (Commissaire de police et coscénariste), David Castel (Avocat au barreau de Paris et auteur du blog Intime Conviction), Marie Guillaumond (Directrice artistique de la fiction française à TF1), Christophe Molmy (Commissaire divisionnaire, Chef de la BRI et écrivain).


La soirée se déroulera exceptionnellement dans les nouveaux locaux de la DIRECTION RÉGIONALE DE LA POLICE JUDICIAIRE

36, rue du Bastion - 75017 Paris

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LUNDI DE L'INA exceptionnel à l'Unesco

vendredi 27 octobre 2017 à 16h

 

 

 Un événement organisé conjointement par l'UNESCO et l'Institut national de l'audiovisuel (INA) dans le cadre de leur accord signé en décembre 2015 pour la préservation et la mise à disposition du grand public de 70 heures de programmes audiovisuels emblématiques issues des collections exceptionnelles de l’UNESCO.

Maison de l’UNESCO, salle IV

7, place de Fontenoy, Paris 7e

 


 

Réseaux sociaux, communautés, messagerie : le minitel a tout inventé

Lundi 2 octobre 2017 à 20 heures

 

Soirée organisée en partenariat avec

Usbek & Rica, le média qui explore le futur

 



Le minitel a anticipé nos usages d’internet, seule sa lenteur d’affichage va le rendre obsolète.

Inventé dans les années 1970, distribué gratuitement par les Postes et Télécommunications dans les foyers français dans les années 1980, le minitel ne devait être au départ qu’un annuaire et un service d’information et de téléachat. Très vite piraté et détourné, le service d’aide aux usagers va devenir une messagerie et permettre à des inconnus de se retrouver et d’échanger : objets, amitié et plus si affinités. Des associations vont en faire une nouvelle source d’informations, des communautés vont s’affirmer dans leurs diversités. Les sourds vont enfin pouvoir échanger en temps réel avec leurs proches même éloignés…

À partir d’extraits d’archives, chercheur, écrivain et chroniqueur vont nous faire découvrir cette aventure technologique très française.

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Soirée animée par Blaise Mao (Usbek & Rica)

En présence de Aurélien Bellanger (écrivain) ; Cyril Pennec (Youtubeur, String theory) ; Benjamin Thierry (Historien, CNRS) 

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Certains fonds du service des Archives Ecrites contiennent des informations sur l'histoire du minitel et de la télématique :  Une sélection à télécharger


 

Sexy Folies : parler de sexe dans les médias, hier et aujourd'hui - Lundi 29 mai

  

Soirée organisée en partenariat avec

Usbek & Rica, le média qui explore le futur

 

En 1986, Pascale Breugnot lance Sexy Folies, la première émission parlant ouvertement de sexe à la télévision française. Le ton est léger, effronté, osé – mais ce n’est qu’un début.

À moins que… ?  Aujourd’hui, la télévision ose tout, y compris en prime time – il ne manque pas de mécontents pour s’en plaindre. En même temps, d’autres estiment que les tabous et les interdits se multiplient et que l’insouciance et la liberté des années 1980 ont fait long feu.

Extraits d’archives à l’appui, journalistes, chercheurs, auteurs et producteurs confrontent leur point de vue. Peut-on tout dire  et tout montrer en matière de sexe dans les grands médias ?

Soirée animée par Thierry Keller (Usbek & Rica)

En présence de Michel Bozon (sociologue, INED), Pascale Breugnot (productrice), Marie-Caroline Droneau (journaliste, mention au prix de l’Inathèque 2016), Ovidie (actrice, réalisatrice, écrivaine), Philippe Vandel (journaliste, ancien présentateur du Journal du Hard).

 


 

 

Roland Topor : L’œuvre audiovisuelle - Lundi 24 avril

 

Soirée organisée en partenariat avec

dans le cadre de l’exposition « L’esprit français, Contre- cultures 1969-1989 »

 

 

 

Caustique, absurde et poétique, l’univers de Roland Topor, Mi-fugue, Mi-raisin a mis Des Papous dans la tête des auditeurs des années 1970-80. En 1973, avec son complice René Laloux, Roland Topor révolutionne le monde de l’animation et la France se met à rêver de La Planète sauvage sur grand écran. De Téléchat à Merci Bernard, c’est toute une génération qui cultive l’humour décalé alors que Tac au Tac renouvelle pour la télévision le cadavre exquis cher aux surréalistes.

Lors de cette soirée organisée par l’Ina, Nicolas Topor et ses complices inviteront le public à revoir ou à découvrir la télévision - et la radio - de Roland Topor.

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Soirée animée par Céline Chicha-Castex et Alexandre Devaux (co-commissaires de l’exposition « Le monde selon Topor », Bibliothèque nationale de France).

En présence de Nicolas Topor, Christian Rosset (producteur à France Culture), Bertrand Tillier (historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Sébastien Le Pajolec (historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et François Piron (co-commissaire de l’exposition « L’esprit français, Contre- cultures 1969-1989 » à La maison rouge).

 

 

 

 

Planètes sonores, radiophonie, arts, cinéma - Lundi 6 mars 2017  

 

 Radiophonie, arts plastiques et cinéma : trois « planètes », trois domaines qui permettent d’approcher le son comme élément essentiel de la création artistique…

Pour ce Lundi de l’Ina, Alexandre Castant emmènera le public à la rencontre d’œuvres ou d’expériences très différentes mais ayant en commun une approche plastique du son, en liaison avec l’image ou la visualité.

À partir d’archives de l’Ina et d’une sélection d’œuvres historiques et contemporaines présentées par des créateurs et critiques, il proposera un état des lieux de l’exploration artistique de l’écoute et du son, du silence et du bruit, de la voix et des objets sonores.

 

Soirée co-animée par Irène Omelianenko (France Culture) et Coralie Maurin, créatrice sonore,

En présence d’Alexandre Castant, essayiste et critique d’art, professeur à l’École nationale supérieure d’art de Bourges, auteur de Planètes sonores (Monografik, 2007/2010) et Journal audiobiographique (Nouvelles Éditions Scala, 2016), Pascale Cassagnau, responsable des collections audiovisuelles et nouveaux médias au Centre national des arts plastiques, auteure de Une idée du Nord. Excursions dans la création sonore contemporaine (Beaux-Arts de Paris, 2014), Kaye Mortley, créatrice, documentariste sonore et François Bonnet, directeur artistique du Groupe de Recherches Musicales de l’Ina.

Soirée organisée en partenariat avec l’Addor.

 

"Le cadre juridique limitant la diffusion des images, retrouvez les extraits diffusés dans un de nos centres de consultation"

 

 

"CECI N'EST PAS L'ORTF !" : Trésors du service de la Recherche (1960-1974)

Lundi 30 janvier 2017

 

Le Service de la Recherche de l’ORTF a fonctionné pendant quinze ans comme un laboratoire de nouvelles écritures pour la télévision.

Décalées, résolument innovantes, ses productions visaient à bousculer les codes et à interroger les dispositifs audiovisuels – toujours avec la complicité du public. De l’animation au documentaire en passant par la fiction, les créateurs ont pu s’y essayer librement à tous les genres.

Au moment où l’Ina entend renouer, en production et en coproduction, avec cette tradition d’innovation de formats et de contenus, la soirée sera l’occasion de découvrir ces créations audiovisuelles inédites, pépites méconnues, pour la plupart jamais diffusées et de les mettre en résonnance avec des expérimentations audiovisuelles actuelles.

Soirée proposée et animée par Guillaume Soulez, Université Paris 3 - IRCAV - ISCC. En présence de Jérôme Lefdup, réalisateur (L’œil du cyclone), Marie-Claire Schaeffer, réalisatrice (Autocritique 68/75), Jocelyne Tournet-Lammer, auteur de Sur les traces de Pierre Schaeffer-1942-1995, (Ina-La Documentation française, 2006) et Boris Razon, Directeur de la rédaction de slate.fr, ancien Directeur des nouvelles écritures de FTV, membre du Comité d’orientation éditoriale de l’Ina.

 

 

 

 


 

Attentats, médias et société : quelles pistes pour la recherche ?

Lundi 7 novembre 2016

 

 

« Offrir sinon des solutions, du moins de nouvelles voies d’analyse et d'action » : c’est ainsi que le président du CNRS, Alain Fuchs, invitait en novembre 2015 la communauté scientifique à se mobiliser et à proposer des clés de compréhension des attentats terroristes.

Parmi ceux qui ont répondu à l’appel « CNRS Attentats-Recherche », trois équipes de chercheurs mobilisent des méthodes et des moyens inédits pour analyser le rôle des médias, au cœur des événements.

A l’aide d’outils d’analyse spécialement développés par l’Ina, ils reviendront sur la médiatisation des faits et sur le rôle particulier des réseaux sociaux dans la circulation de l’information, mais aussi dans l’expression des réactions des citoyens, entre sidération, solidarité et émotion.

Les projets REAT (« La Réaction sociale aux attentats : sociographie, archives et mémoire »), ASAP (« Archives Sauvegarde Attentats Paris ») et SENSI-TV (« Sensibilité au traitement télévisuel du terrorisme ») seront présentés et discutés par :

Romain Badouard, Université de Cergy-Pontoise, Thomas Drugeon, responsable du dépôt légal du web à l’Ina, Nicolas Jacobs, journaliste, médiateur de France 2, Amandine Kervella, Université de Lille 1, Pierre Lefébure, Université Paris 13, et Claire Sécail, CNRS, auteurs de Le défi Charlie. Les médias à l'épreuve des attentats (Lemieux, 2016), Valérie Schafer, CNRS, historienne, Gérôme Truc, CNRS, auteur de Sidération, une sociologie des attentats (PUF, 2016).

Soirée animée par Hervé Brusini, France Télévisions.

 

 

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